Une étude récente présentée au 36e congrès du Collège européen de neuropsychopharmacologie (ECNP) a exploré les effets des antidépresseurs par rapport à la thérapie courante sur les patients souffrant de dépression. Les résultats ont révélé que même si l'observance au traitement était plus élevée chez les personnes prenant des antidépresseurs (82,2 %) que chez celles qui suivaient un traitement par course à pied (52,1 %), les deux méthodes présentaient des taux similaires de dépression et de rémission des troubles anxieux à la semaine 16 (44,8 % pour les antidépresseurs et 43,3 % pour la course à pied).
Il est intéressant de noter que les membres du groupe de thérapie à pied ont démontré d'importantes améliorations de leur santé physique, y compris une perte de poids et de meilleurs indicateurs de la santé cardiaque. Bien que Francesca Cirulli, Ph.D., ait insisté sur le fait qu'aucune des interventions ne devrait être considérée comme supérieure mais comme une option thérapeutique complémentaire, Eduard Vieta, MD, Ph.D., et Eric Ruhe, MD, Ph.D., ont mis en garde contre les limites de l'étude, en particulier sa conception non randomisée et les biais potentiels.
Le sentiment général suggère que même si l'exercice est sans aucun doute bénéfique pour la santé physique, le choix entre les antidépresseurs et la thérapie par course à pied devrait être individualisé, en tenant compte des préférences des patients et des défis liés à l'adhésion à un programme d'exercice régulier.
Merci à notre amie et partisane, la Dre Caroline Michel, d'avoir partagé avec nous cet article du Journal of Affective Disorders !
Pour en savoir plus, cliquez ici :
https://www.medscape.com/viewarticle/997236?&icd=login_success_email_match_fpf#vp_2
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165032723002239
Inscrivez-vous pour recevoir les
mises à jour!
Restez au courant de nos événements, articles et façons de vous impliquer.